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La pissotière publique et collective (vespasienne en français de bonne société) accolée au flanc de l’Église Sainte Catherine est une des plus célèbres et des plus vénérables de la capitale européenne. ▼
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En faire une œuvre d'art en se référant à l'icône de l'avant-garde artistique du siècle passé la sublimerait de surcroît en un vecteur d'éducation populaire et de convivialité culturelle propre à sensibiliser près de la moitié des bruxellois aux mystères des beaux-arts.
Techniquement, cette sublimation est le fruit de cinq opérations consécutives: 1) prolongement et raccordement des montants verticaux pour donner à l'ouverture d'accès l'apparence solennelle d'un portique surmonté par un œil de bœuf divin; 2) Peinture en émail rose fluo (tonalité cuisse de nymphe ému: RGB 254, 231, 240) de la paroi métallique; 3) Couverture à la feuille d'or des cornières verticales et horizontales ainsi que du cadre du portique ; 4) insertion dans l’œil de bœuf circulaire d'un panneau émaillé reproduisant au recto la première photo de "Fontaine" faussement attribuée à Marcel Duchamp et au verso une photographie du ready-made "Dieu" de Freytag von Loringhoven; 5) Encollage au dessus de la bordure de pierre bleue dans chacun des quatre "cabinets" de la vespasienne, de quatre cartels illustrés, traductions en chinois, flamand, espéranto et amharique du document ci-dessous:▼
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</br>Remarque</u>: Imager Dieu n'a rien d'évident et est même interdit dans plusieurs religions. Il parait donc opportun de montrer comment une jeune allemande exilée dans le Nouveau Monde l'a "ready-madé" au début du XX<sup>ème</sup> siècle:▼
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<p style="text-align: center"><sup>'''<u>d[[Never say never|'autres sources d'extase?]]</u>'''</sup></p>
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Version du 11 mars 2024 à 18:55
et pour que les usagers de la vespasienne du Marché aux Poissons
pissent en rêvant de mouiller le chapeau de Rrose Sélavy
L’urinoir public et collectif (vespasienne en français de bonne société) accolé au flanc de l’Église Sainte Catherine est un des plus célèbres et des plus vénérables édicules de la capitale européenne.
En faire une œuvre d'art en se référant à l'icône de l'avant-garde artistique du siècle passé la sublimerait de surcroît en un vecteur d'éducation populaire et de convivialité culturelle propre à sensibiliser près de la moitié des bruxellois aux mystères des beaux-arts.
Techniquement, cette utopie pourrait résulter de cinq opérations: - 1) Prolongement et raccordement des montants verticaux pour donner à son ouverture d'accès l'apparence solennelle d'un portique surmonté par un œil de bœuf divin; - 2) Peinture en émail rose fluo (tonalité rose cuisse de nymphe émue : RGB 254, 231, 240) de la paroi métallique; - 3) Couverture à la feuille d'or des cornières verticales et horizontales ainsi que du cadre du portique ; - 4) Insertion dans l’œil de bœuf circulaire d'un panneau émaillé reproduisant au recto la première photo de "Fontaine" faussement attribuée à Marcel Duchamp et, au verso, son complément métaphorique, le ready-made "Dieu" d’Elsa Freytag von Loringhoven; - 5) Encollage , dans chacun des 4 cabinets , du cartel ci-dessous traduit en chinois, flamand, espéranto et amharique, à une hauteur invitant le pisseur à élever son regard plutôt qu’à le plonger dans de triviales mesquineries.
Mais encore : Imager Dieu n'a rien d'évident et est même interdit dans plusieurs religions. Il parait donc opportun de montrer comment une baronne allemande exilée dans le Nouveau Monde l'a, au début du XXème siècle, "ready-madé".