« ... pour artificialiser un lieu de détente bruxellois » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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(Aucune différence)

Version du 11 mars 2024 à 18:50


La pissotière publique et collective (vespasienne en français de bonne société) accolée au flanc de l’Église Sainte Catherine est une des plus célèbres et des plus vénérables de la capitale européenne.

La sublimer en œuvre d'art en se référant à l'icône de l'art d'avant-garde du siècle passé est une opportunité apte à sensibiliser la moitié des bruxellois aux beaux-arts comme vecteurs de convivialité populaire et d'éducation culturelle.

Techniquement, cette sublimation est le fruit de cinq opérations consécutives: 1) prolongement et raccordement des montants verticaux pour donner à l'ouverture d'accès l'apparence solennelle d'un portique surmonté par un œil de bœuf divin; 2) Peinture en émail rose fluo (tonalité cuisse de nymphe ému: RGB 254, 231, 240) de la paroi métallique; 3) Couverture à la feuille d'or des cornières verticales et horizontales ainsi que du cadre du portique ; 4) insertion dans l’œil de bœuf circulaire d'un panneau émaillé reproduisant au recto la première photo de "Fontaine" faussement attribuée à Marcel Duchamp et au verso une photographie du ready-made "Dieu" de Freytag von Loringhoven; 5) Encollage au dessus de la bordure de pierre bleue dans chacun des quatre "cabinets" de la vespasienne, de quatre cartels illustrés, traductions en chinois, flamand, espéranto et amharique du document ci-dessous:


Remarque
: Imager Dieu n'a rien d'évident et est même interdit dans plusieurs religions. Il parait donc opportun de montrer comment une jeune allemande exilée dans le Nouveau Monde l'a "ready-madé" au début du XXème siècle:


d'autres sources d'extase?