« Alors que c'est la crise » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Que les cheminots voudraient garder leur train de vie malgré le nombre de chômeurs débarqués sans crier gare.
Que les cheminots voudraient garder leur train de vie malgré le nombre de chômeurs débarqués sans crier gare.


Que les coordonniers en ont par-dessus la tête aloprs que les châpeliers le moral dans les talons.
Que les cordonniers en ont par-dessus la tête alors que les chapeliers le moral dans les talons.


Que les veilleurs de nuit vivent au jour le jour, que les pédicures travaillent d'arrache-pied, que les croupiers jouent le tout pour le tout, que les dessinateurs font grise mine, que les militaires battente en retraite, que les imprimeurs dépriment, que les météorologistes sont en dépression, que les curés bradent leurs actions de grâce...
Que les veilleurs de nuit vivent au jour le jour, que les pédicures travaillent d'arrache-pied, que les croupiers jouent le tout pour le tout, que les dessinateurs font grise mine, que les militaires battent en retraite, que les imprimeurs dépriment, que les météorologistes sont en dépression, que les curés bradent leurs actions de grâce...


Que même les prostituées se retrouvent à la rue avec des clients traversant une aussi mauvaise passe que les joueurs de football ...
Que même les prostituées se retrouvent à la rue avec des clients traversant une aussi mauvaise passe que les joueurs de football ...

Version du 8 mars 2013 à 19:43

... les banquiers encaissent!

Tandis que les problèmes des boulangers sont croissants.

Que les bouchers, voulant défendre leur beefsteak, misent toujours sur le mauvais cheval.

Que les éleveurs de volaille se font plumer, que les éleveurs de chiens sont aux abois et que les pêcheurs n'osent plus hausser le ton !

Que, si les éleveurs de porcs sont dans la merde, les céréaliers sont sur la paille.

Que, si les brasseurs sont sous pression, les viticulteurs trinquent.

Que, si les électriciens résistent, pour les couvreurs, c'est la tuile, certains plombiers ayant carrément pris la fuite.

Que, dans l'industrie automobile, les salariés débrayent dans l'espoir que la direction fasse marche arrière.

Que, chez EDF, les syndicats sont sous tension avec une direction qui ne semble guère au courant.

Que les cheminots voudraient garder leur train de vie malgré le nombre de chômeurs débarqués sans crier gare.

Que les cordonniers en ont par-dessus la tête alors que les chapeliers le moral dans les talons.

Que les veilleurs de nuit vivent au jour le jour, que les pédicures travaillent d'arrache-pied, que les croupiers jouent le tout pour le tout, que les dessinateurs font grise mine, que les militaires battent en retraite, que les imprimeurs dépriment, que les météorologistes sont en dépression, que les curés bradent leurs actions de grâce...

Que même les prostituées se retrouvent à la rue avec des clients traversant une aussi mauvaise passe que les joueurs de football ...

Que le risque s'accroît de voir les policiers passer enfin l'arme à gauche et les politiques, fatigués de retourner leur veste, baisser définitivement leur froc.

On ne peut donc plus compter que sur les artistes pour dorer la pilule de tout ce beau monde!

Et sur quelques poètes, conscients que la crise n'est qu'un euphémisme, pour ne pas dire leur dernier mot.


Remarque: Ce texte plagie un courriel initialement reçu de Xavier Rouchaud, les modifications y apportées reflètant les obsessions d'un anartiste papowète convaincu que toute création a un caractère collectif, convivial et s'épanouit, par essence, copyleft