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De Paul Gonze
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Je ne suis diplômé d'aucune école des Beaux-Arts. Des études d'ingénieur des Mines dans une Faculté jadis appelée des Arts et Métiers... et quelques voyages autour du globe et de ma chambre m'ont autrement désorienté.


Touche-à-tout anartiste, je n'ai ni médium privilégié, ni marque de fabrique. Je multiplie des expériences dont je ne peux garantir la réussite. Aussi inutiles et indispensables que l'arrosage de roses (maison d'absence - héliophare d'Alexandrie - ombres roses - bombes aux papillons - modules des Iles de Paix...), elles n'ont en commun que de se vouloir vecteurs de reliance, à l'instar d'un pont ou d'un tunnel. Dans une logique surréaliste, j'y poursuis moins la beauté et l'harmonie que ces porte-à-faux taraudés par l'inachevé et l'imparfait, failles sur l'indicible. J'envie les balbutiements de la Pythie au travers de qui se parle ce qu'elle n'entend pas: me touche ce qui m'échappe, peut-être libère l'Autre. Je ne me dis pas propriétaire des songes qui, par chance, m'ont visité. Copy-Left, ils sont rarement signés d'équivoques pseudonymes: Aurore d'Utopie, Krépuscula Kochmarsky, Docteur Donald Ream ...


Entre lever de lune et coucher de soleil, je bis-fonctionne surtout comme cheville dilettante et tête contemplante d'une association sans but (lucratif) dont l'objet est la découverte et la mise en jeu de phénomènes -rêves ou utopies- altérant les relations entre les hommes et leur cadre de vie. Dans cette perspective cavalière, j'ai pour point de fuite qu'un objet peut prendre racine, s'épanouir... ou se faner dans la mesure où il entre en résonance avec les (dés)équilibres de formes, d'histoires, de relations sociales de son environnement ; plus fondamentalement, que tout espace, accepté dans sa globalité, est susceptible de se métamorphoser en source de réflexions, foyer d'échanges, mi-lieu du monde. Pour qui s'imagine ainsi fissurer la réalité, les rêves sont des explorations en terre d'Utopie : s'il n'en subsiste que des témoignages incomplets, des images imprécises, des poèmes mensongers, ils n'en signalent pas moins l'au-delà d'une frontière.


Papowête envouté par les mots, je tourneboule encore mon temps à contredire le non-sens de mes délires, voire les mettre en abime. Répétant qu'il faut se méfier de tous les discours.