Ce que Sylviane pense de sa peinture

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

Moins des combinaisons de formes
et des jeux de couleurs
qu’une sédimentation, qu’une distillation de la lumière.

Pour les scientifiques, l’univers ne serait qu’interférences d’ondes,
Pour les mystiques, la réalité ne serait qu’enchaînements d’illusions,
Parviendrais-je à exprimer cela derrière ma peinture?

La lumière
ou plus exactement les lumières,
dans leurs infinies variations,
fluides ou épaisses, diffuses ou envahissantes
comme des voiles translucides tremblant devant les ténèbres
ou un rideau épais nous protégeant de leurs froidures.

Je ne sais pas peindre…
C’est cela qui me travaille,
me trouble, m’aveugle de désespoir et me force à voir autrement…
Le jour où je saurai peindre (mon ombre),
où je saurai vivre,
je rangerai mes pinceaux, j’irai dormir.

Je n’ai pas de recettes, pas de formules, pas d’ismes…
pour aborder l’énigme de la peinture:
Je n’esquisse que des questions.

Quelques uns des peintres qui m’éclairent?
Paul Gauguin, Claude Monet, Sonia Delaunay, Léon Spilliaert …
et dans leur ombre Le Grego et Goya

Des architectures aériennes, flottantes, instables,
qui naissent de la brume, la condensent un instant puis s’estompent dans le brouillard
avant de se fondre dans la neige ou la cendre
de l’oubli.


Mais qui était, qui est  Sylviane?