Confidence ou Confis d'Oie

De Paul Gonze
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Certains soirs,
m’enfermant seule dans ma chambre, pour me pencher sur ce grand corps encombrant, j’en ressors, comme d’un vieux portefeuille une photo d’enfance jaunie, mon âme sanguinolente et toute contusionnée que je regarde en silence sans oser l’effleurer, ni même trop lui sourire… puis, fatiguée, je la replace précautionneusement et sans un mot dans son oubliette, sachant qu’il lui faudra passer encore quelquefois, avant que le néant ne puisse la digérer, sous l’attendrisseuse.



Et alors ?