De l'Eutopie

De Paul Gonze
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Aurore aimerait croire que l'Europe ne va pas virer à l'Ourope, qu'elle sera bien une "eu-topie" (lieu du bonheur) et non, comme l'insinue Krépuscula, une "ou-topie" (lieu qui n'existe pas)... (cfr remarque en bas de page)

Sans vouloir prendre parti dans leur querelle, Il faut se résigner à reconnaitre que ses états membres, pour la plupart, se la jouent comme une vraie toupie.

Pas étonnant, dans pareille perspective, que quelques uns des rêves les plus signifiants, les plus reliants à l'échelle européenne, soient rester lettre morte. Notamment

... Pour une Europe Étoilée ... (rêve mégalomaniaque à l'échelle d'un continent qui retombe en miettes)

... Un Rêve et l'Autre dans la Lune ... (au milieu du rond-point Schumann de la capitale d'un pays qui se délite)

... Douze Étoiles pour un Rêve ... (le temps de fugaces fêtes de fin d'année, fin de siècle, fin d'espérances?)

Comment, dès lors, ne pas virer au défaitisme, cesser d'être un peur-opéen et vivre en véritable rêveur-opéen?

En oubliant qu'ici comme partout la chose a quelques chances de virer au cauchemar?

Qui ne sait en effet, comme l'a appris Soljenitsyne, que toute utopie est promesse de goulag...




Remarque du cynique de service: Ou une dystopie ;-) ?