« En Trotrinette peur-opéenne dans la surréalité » : différence entre les versions
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Quand le Royaume d'Absurdie tomba en faillite et que ses deux voisins bleu-blanc-rouge s'approprièrent les derniers bijoux de famille, Léon Zoetebier et Franz Coquidor n'eurent d'autre choix que d'émigrer, plus dépenaillés que de pauvres gitans, vers l'Onirie. Sillonnant sans relâche ce no-man's land sur leur trotrinette, ils s'aventurèrent au Nord comme au Sud, à l'Est comme à l'Ouest, sans jamais croiser l'âme soeur. |
Quand le vieux Royaume d'Absurdie tomba en faillite et que ses deux voisins bleu-blanc-rouge s'approprièrent les derniers bijoux de famille, Léon Zoetebier et Franz Coquidor n'eurent d'autre choix que d'émigrer, plus dépenaillés que de pauvres gitans, vers l'Onirie. Sillonnant sans relâche ce no-man's land sur leur trotrinette, ils s'aventurèrent au Nord comme au Sud, à l'Est comme à l'Ouest, sans jamais croiser l'âme soeur. |
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De leurs désesp-errances, ils n'ont conservé que trois clichés, ayant expérimenté l'efficacité soporifique des projections de "souvenirs de vacances" en famille avec "Nous devant la Tour Eiffel", "Nous deux à côté de la Tour de Pise", "Nous deux sur le Pont des Soupirs"... |
De leurs désesp-errances, ils n'ont conservé que trois clichés, ayant expérimenté l'efficacité soporifique des projections de "souvenirs de vacances" en famille avec "Nous devant la Tour Eiffel", "Nous deux à côté de la Tour de Pise", "Nous deux sur le Pont des Soupirs"... |
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Ici, sur la plage du '''"Domaine Enchanté"''', ils prennent béatement la pose et exhibent leur bidon... sans se soucier de la vague qui ne pourra que les emporter. |
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Ici, ne dominant ni en flallon ni en wamand "'''L'Art de la Conversation'''", ils en oublient les débris de mégalithe jonchant le sol... sur lesquels ils ne pourront que se casser la gueule. |
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Ici, cherchant à trouver l'équilibre en faisant le pitre dans la lumière rosée du couchant, ils ne se doutent pas de ce qu'ils leur en coûtera d'exciter... "'''La Colère des Dieux'''". |
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<span style="color: rgb(255, 255, 255);">Références: Jacques Dujardin</span> |
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Version du 18 juin 2010 à 22:53
Quand le vieux Royaume d'Absurdie tomba en faillite et que ses deux voisins bleu-blanc-rouge s'approprièrent les derniers bijoux de famille, Léon Zoetebier et Franz Coquidor n'eurent d'autre choix que d'émigrer, plus dépenaillés que de pauvres gitans, vers l'Onirie. Sillonnant sans relâche ce no-man's land sur leur trotrinette, ils s'aventurèrent au Nord comme au Sud, à l'Est comme à l'Ouest, sans jamais croiser l'âme soeur.
De leurs désesp-errances, ils n'ont conservé que trois clichés, ayant expérimenté l'efficacité soporifique des projections de "souvenirs de vacances" en famille avec "Nous devant la Tour Eiffel", "Nous deux à côté de la Tour de Pise", "Nous deux sur le Pont des Soupirs"...
Sur ces trois clichés, tous trois pris sur les terres du Grand Sorcier des Rêves, René Magritte, ils se la jouent encore... comme de braves et bons petits belges.
Ici, sur la plage du "Domaine Enchanté", ils prennent béatement la pose et exhibent leur bidon... sans se soucier de la vague qui ne pourra que les emporter.
Ici, ne dominant ni en flallon ni en wamand "L'Art de la Conversation", ils en oublient les débris de mégalithe jonchant le sol... sur lesquels ils ne pourront que se casser la gueule.
Ici, cherchant à trouver l'équilibre en faisant le pitre dans la lumière rosée du couchant, ils ne se doutent pas de ce qu'ils leur en coûtera d'exciter... "La Colère des Dieux".
Références: Jacques Dujardin