« Femme complète » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Voici l’aube de l’amour infini
Voici l’aube de l’amour infini
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Version du 2 janvier 2024 à 19:19

I A tort ou à raison Les trésors sont toujours cachés A deux pas des chaises assises Voulez-vous un trésor caché Voici cinq doigts Voici une main Voici cinq doigts et cinq chemins Et voici cinq trésors cachés Voulez-vous cinq trésors perdus Voici dix doigts Voici cinq mains Et une chevelure dénouée Ne comptez pas sur vos dix doigts Les cent chemins d’une chevelure Car les chevaux de la raison Sont morts d’avoir foulé en vain Tes cheveux mon trésor certain. II  Femme de fibre sérieuse La jambe dévouée aux petits pas tournant la tête d’étage Tu toilettes la fête Des yeux aux carreaux de cœur Par les canaux veloutés de l’offre et de la demande Fontaine de plume Pour le rythme discret Pour le couplet silencieux Aux quatre angles Le calme compté à la minute Des assiettes de porcelaine III Pour la mort du geste fin Ta chevelure d’étoupe S’est consumée la nuit En des mains électriques Mains lourdes au loin Confiantes au gant de crin Pour toucher le cristal Encore trois coups Aux passions traditionnelles Aux rives brèves Voici le petit jour du grand oiseau Voici l’aube de l’amour infini


                                                                    E.L.T. Mesens