« La Belle Saison » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Version du 3 novembre 2020 à 19:13

Qui n'a pas de tête
ne risque pas d'être démasqué.
Un complotiste anonyme

Quittant mon garagiste qui devait remplacer la courroie de distribution de ma vieille camionnette Peugeot, je rejoignais à pied la station de métro Rodebeek quand un étalage empoussièrant le soleil sur l'appui de fenêtre d'une petite maison bourgeoise aux volets baisés m'a interpellé. M'approchant, je remarque, entre des livres écornés, des jouets fatigués, des casseroles bosselées, quelques sculptures en terre cuite de femmes bien en chair: des croutes offertes comme abandonnées par le propriétaire, artiste maudit contraint sans doute de quitter les lieux et de vider son atelier. L'une de ses créatures, aux rondeurs particulièrement généreuses mais symptomatiquement décapitée, a retenu mon attention au point que, sans hésiter, je l'ai emmenée sous le bras.

Revenu chez moi, je ne peux m'empècher de la tripoter puis de songer à forer son entre-jambe pour y introduire une barre d'acier qui, ancrée dans un socle de plâtre, la maintiendrai en position debout plutôt que couchée, sublimant ma vahiné étêtée en un vase pour un bouquet de pisse-en-lits ou quelques marguerites ou une rose?

Quoi, une rose? Encore, et rose évidemment la rose! Alors que ...

La belle saison.gif
La belle saison.gif

Mais vous, comment la voyez vous, la tête de cette belle? Au carré ou à la Marilyn ou de veau en tortue? Non, ce serait trop beau si vous osiez m'en proposer une ici... ***

  

P.S.: Ce ready-made m'interpelle surtout parce qu'un jour sans doute, les kinedurekunmomans encombrant mon Petit aMusée pourraient semblablement encombrer le trottoir du 16 de la rue du Béguinage et qu'avec un peu de chance, un.e inconnu.e emportera sous son bras "La Belle Saison".

 

*** Évocation sommaire du rêve d'un vieil ami s'étant réveillé avec une sacrée gueule de bois: "J'étais perdu au fond des bois, ne sachant où donner de la tête. Normal, je la serrais sous mon bras. Et fallait que je me dépéche de lui trouver un nouveau propriétaire. J'arrive donc dans une ferme-château dont l'étable-bibliothèque déborde de têtes d'hommes illustres et de vedettes de cinéma. Je comprends que, pour que ma vieille caboche trouve sa place ici, il me fait l'échanger contre celle de Napoléon, ou de Brigitte Bardot, ou de Quasimodo, ou...la vôtre? Le choix est trop vaste: je me réveille... avec un de ces mals au crâne!"

Je vous invite aussi à Relire dans ce contexte "La Tentative de Description d'un Diner de Têtes à Paris/France" de Jacques Prévert... à tête reposée.