« La Belle Saison » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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<div style="text-align: right"><sup>Qui s'avance et danse sans tête</sup></div> <div style="text-align: right"><sup>ne risque pas d'être démasqué.</sup></div> <div style="text-align: right"><sub>''<sup>Un complotiste anonyme</sup>''</sub></div> <p style="text-align: justify">Quittant mon garagiste qui devait remplacer la courroie de distribution de ma vieille camionnette Peugeot, je rejoignais à pied la station de métro Rodebeek quand un étalage empoussièrant le soleil sur l'appui de fenêtre d'une petite maison bourgeoise aux volets baisés m'a interpellé. M'approchant, je suis surpris qu'entre des livres écornés, des jouets fatigués, des casseroles bosselées, quelques sculptures en terre cuite de femmes bien en chair puissent s'offrir à ma curiosité: des croutes abandonnées par le propriétaire, artiste maudit contraint sans doute de quitter les lieux et de vider son atelier. L'une de ses créatures, aux rondeurs particulièrement généreuses mais symptomatiquement décapitée, a retenu mon attention au point que, sans hésiter, je l'ai prise sous mon aile.</p> <p style="text-align: justify">Rentré chez moi, je n'ai pu m'empècher de la tripoter jusqu'à risquer de forer son entre-jambe pour y introduire une barre d'acier qui, ancrée dans un socle de plâtre, la maintiendrai en position debout plutôt que couchée, sublimant ma vahiné étêtée en un vase pour un bouquet de pisse-en-lits ou quelques marguerites ou une rose.</p> <p style="text-align: justify">Quoi, une rose? Encore, et rose évidemment la rose! Alors que ...</p> <p style="text-align: justify">[[File:La belle saison.gif|center|600x780px|La belle saison.gif]]Mais vous, comment le voyez vous, le minois de cette belle? Au carré ou à la Marilyn ou de veau en tortue? Non, ce serait trop beau si vous vous aventuriez à me le confier [[Adresse_de_contact|<u>'''ici'''</u>]]... ***</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">P.S.: Ce rêvery-made m'a travaillé et continue à me turlupiner parce qu'un jour sans doute, [[Never_say_never|<u>'''les kinedurekunmomans'''</u>]] encombrant <u>'''[[Quelques_petits_détails_sur_la_Petite_Chose|mon Petit <span style="color:#FF0000"><sup>a</sup></span>Musée]]'''</u> encombreront le trottoir du 16 de la rue du Béguinage et qu'avec un peu de chance, un.e inconnu.e s'envolera avec "La Belle Saison".</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">*** <u>Évocation sommaire du rêve d'un vieil ami s'étant réveillé avec une sacrée gueule de bois</u>: "J'étais perdu au fond des bois, ne sachant où donner de la tête. Normal, je la serrais sous mon bras. Sachant que je devais m'empresser de lui trouver un nouveau porte-faix. J'arrive donc dans une ferme-château dont l'étable-bibliothèque déborde de bobines d'hommes illustres et de vedettes de cinéma. Je comprends que, si je veux que ma vieille caboche trouve sa place ici, il me faut en trouver une de remplacement capable de tenir en équilibre sur mon cou. Pas celle de Louis XVI ou de Landru évidemment, ni celle de Brigitte Bardot ou de La Pompadour, peut-être celle de Quasimodo, ou...la vôtre? Le choix est trop vaste: je me réveille... avec un de ces mals au crâne!"</p> <p style="text-align: justify">Puis-je encore vous inviter à relire dans ce contexte "[http://dormirajamais.org/tentative/ <u>'''La Tentative de Description d'un Diner de Têtes à Paris/France'''</u>]" de Jacques Prévert... à tête reposée.</p>
<div style="text-align: right"><sup>Qui s'avance et danse sans tête</sup></div> <div style="text-align: right"><sup>ne risque pas d'être démasqué.</sup></div> <div style="text-align: right"><sub>''<sup>Un complotiste anonyme</sup>''</sub></div> <p style="text-align: justify">Quittant mon garagiste qui devait remplacer la courroie de distribution de ma vieille camionnette Peugeot, je rejoignais à pied la station de métro Rodebeek quand un étalage empoussièrant le soleil sur l'appui de fenêtre d'une petite maison bourgeoise aux volets baisés m'a interpellé. M'approchant, je suis surpris qu'entre des livres écornés, des jouets fatigués, des casseroles bosselées, quelques sculptures en terre cuite de femmes bien en chair puissent s'offrir à ma curiosité: des croutes abandonnées par le propriétaire, artiste maudit contraint sans doute de quitter les lieux et de vider son atelier. L'une de ses créatures, aux rondeurs particulièrement généreuses mais symptomatiquement décapitée, a retenu mon attention au point que, sans hésiter, je l'ai prise sous mon aile.</p> <p style="text-align: justify">Rentré chez moi, je n'ai pu m'empècher de la tripoter jusqu'à risquer de forer son entre-jambe pour y introduire une barre d'acier qui, ancrée dans un socle de plâtre, la maintiendrai en position debout plutôt que couchée, sublimant ma vahiné étêtée en un vase pour un bouquet de pisse-en-lits ou quelques marguerites ou une rose.</p> <p style="text-align: justify">Quoi, une rose? Encore, et rose évidemment la rose! Alors que ...</p> <p style="text-align: justify">[[File:La belle saison.gif|center|600x780px|La belle saison.gif]]Mais vous, comment le voyez vous, le minois de cette belle? Au carré ou à la Marilyn ou de veau en tortue? Non, ce serait trop beau si vous vous aventuriez à me le confier [[Adresse_de_contact|<u>'''ici'''</u>]]... ***</p> <p style="text-align: justify">Et pourquoi avec une boulette de papier chiffonée, en la baptisant "La Philosophie dans le Boudoir"?</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">P.S.: Ce rêvery-made m'a travaillé et continue à me turlupiner parce qu'un jour sans doute, [[Never_say_never|<u>'''les kinedurekunmomans'''</u>]] encombrant <u>'''[[Quelques_petits_détails_sur_la_Petite_Chose|mon Petit <span style="color:#FF0000"><sup>a</sup></span>Musée]]'''</u> encombreront le trottoir du 16 de la rue du Béguinage et qu'avec un peu de chance, un.e inconnu.e s'envolera avec "La Belle Saison".</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">*** <u>Évocation sommaire du rêve d'un vieil ami s'étant réveillé avec une sacrée gueule de bois</u>: "J'étais perdu au fond des bois, ne sachant où donner de la tête. Normal, je la serrais sous mon bras. Sachant que je devais m'empresser de lui trouver un nouveau porte-faix. J'arrive donc dans une ferme-château dont l'étable-bibliothèque déborde de bobines d'hommes illustres et de vedettes de cinéma. Je comprends que, si je veux que ma vieille caboche trouve sa place ici, il me faut en trouver une de remplacement capable de tenir en équilibre sur mon cou. Pas celle de Louis XVI ou de Landru évidemment, ni celle de Brigitte Bardot ou de La Pompadour, peut-être celle de Quasimodo, ou...la vôtre? Le choix est trop vaste: je me réveille... avec un de ces mals au crâne!"</p> <p style="text-align: justify">Puis-je encore vous inviter à relire dans ce contexte "[http://dormirajamais.org/tentative/ <u>'''La Tentative de Description d'un Diner de Têtes à Paris/France'''</u>]" de Jacques Prévert... à tête reposée.</p>

Version du 7 avril 2021 à 08:27

Qui s'avance et danse sans tête
ne risque pas d'être démasqué.
Un complotiste anonyme

Quittant mon garagiste qui devait remplacer la courroie de distribution de ma vieille camionnette Peugeot, je rejoignais à pied la station de métro Rodebeek quand un étalage empoussièrant le soleil sur l'appui de fenêtre d'une petite maison bourgeoise aux volets baisés m'a interpellé. M'approchant, je suis surpris qu'entre des livres écornés, des jouets fatigués, des casseroles bosselées, quelques sculptures en terre cuite de femmes bien en chair puissent s'offrir à ma curiosité: des croutes abandonnées par le propriétaire, artiste maudit contraint sans doute de quitter les lieux et de vider son atelier. L'une de ses créatures, aux rondeurs particulièrement généreuses mais symptomatiquement décapitée, a retenu mon attention au point que, sans hésiter, je l'ai prise sous mon aile.

Rentré chez moi, je n'ai pu m'empècher de la tripoter jusqu'à risquer de forer son entre-jambe pour y introduire une barre d'acier qui, ancrée dans un socle de plâtre, la maintiendrai en position debout plutôt que couchée, sublimant ma vahiné étêtée en un vase pour un bouquet de pisse-en-lits ou quelques marguerites ou une rose.

Quoi, une rose? Encore, et rose évidemment la rose! Alors que ...

La belle saison.gif
La belle saison.gif

Mais vous, comment le voyez vous, le minois de cette belle? Au carré ou à la Marilyn ou de veau en tortue? Non, ce serait trop beau si vous vous aventuriez à me le confier ici... ***

Et pourquoi avec une boulette de papier chiffonée, en la baptisant "La Philosophie dans le Boudoir"?

  

P.S.: Ce rêvery-made m'a travaillé et continue à me turlupiner parce qu'un jour sans doute, les kinedurekunmomans encombrant mon Petit aMusée encombreront le trottoir du 16 de la rue du Béguinage et qu'avec un peu de chance, un.e inconnu.e s'envolera avec "La Belle Saison".

 

*** Évocation sommaire du rêve d'un vieil ami s'étant réveillé avec une sacrée gueule de bois: "J'étais perdu au fond des bois, ne sachant où donner de la tête. Normal, je la serrais sous mon bras. Sachant que je devais m'empresser de lui trouver un nouveau porte-faix. J'arrive donc dans une ferme-château dont l'étable-bibliothèque déborde de bobines d'hommes illustres et de vedettes de cinéma. Je comprends que, si je veux que ma vieille caboche trouve sa place ici, il me faut en trouver une de remplacement capable de tenir en équilibre sur mon cou. Pas celle de Louis XVI ou de Landru évidemment, ni celle de Brigitte Bardot ou de La Pompadour, peut-être celle de Quasimodo, ou...la vôtre? Le choix est trop vaste: je me réveille... avec un de ces mals au crâne!"

Puis-je encore vous inviter à relire dans ce contexte "La Tentative de Description d'un Diner de Têtes à Paris/France" de Jacques Prévert... à tête reposée.