« Nostalgie gréco-latine » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Aux portes de l'adolescence, j'ai été enfermé dans le château de la Berlière, transformé en pensionnat par une douzaine de curés joséphites qui cherchaient à me sensibiliser, avec quelques deux cents fils à papa, aux vérités du catéchisme et aux subtilités de la culture Gréco-romaine.
<p style="text-align: justify">Aux portes de l'adolescence, j'ai été enfermé dans le château de la Berlière, transformé en pensionnat par une douzaine de curés joséphites qui cherchaient à me sensibiliser, avec quelques deux cents fils à papa, aux vérités du catéchisme et aux subtilités de la culture gréco-romaine. De style vieille Angleterre, la discipline du&nbsp; collège imposait à ses élèves de fréquenter quotidiennement la chapelle, le cou étranglé par une cravate rayée oxforfdienne, les épaules carrénées par un blazer à la pochette frappée d'un écu armorié accouplant la croix sanglante du Sauveur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules sur champ de sable. Difficle de ne pas s'y imprégner de la devise de la maison : "Dieu et mon Pays"</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;&nbsp; [[File:Nostalgie greco-latine p.jpg|center|600x900px]]&nbsp;&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">C'était il y a près de soixante ans et maintenant que je deviens myope, je ne peux me remémorer cette époque où la femme m'apparaissait comme un mystère plus impénétrable que la Divine Trinité que baignant dans une brume rose et tiède.</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;&nbsp;</p> <p style="text-align: center">[[Never_say_never|''<u>'''D'autres kinedurekunmomans'''</u>'']]</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p>

C'était il y a près de soixante ans

Version du 11 octobre 2020 à 16:20

Aux portes de l'adolescence, j'ai été enfermé dans le château de la Berlière, transformé en pensionnat par une douzaine de curés joséphites qui cherchaient à me sensibiliser, avec quelques deux cents fils à papa, aux vérités du catéchisme et aux subtilités de la culture gréco-romaine. De style vieille Angleterre, la discipline du  collège imposait à ses élèves de fréquenter quotidiennement la chapelle, le cou étranglé par une cravate rayée oxforfdienne, les épaules carrénées par un blazer à la pochette frappée d'un écu armorié accouplant la croix sanglante du Sauveur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules sur champ de sable. Difficle de ne pas s'y imprégner de la devise de la maison : "Dieu et mon Pays"

  

  

C'était il y a près de soixante ans et maintenant que je deviens myope, je ne peux me remémorer cette époque où la femme m'apparaissait comme un mystère plus impénétrable que la Divine Trinité que baignant dans une brume rose et tiède.

  

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