« POUR RÊVER LES YEUX OUVERTS OU FERMÉS » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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En 35 points bordant les chemins qui sinuent en travers du joli petit parc d’Egmont, écrin de verdure et lieu de retraite propice à la méditation et à la rêverie à l’abri du tohu-bohu citadin, 35 cadres vides de divine proportion surmontent, à hauteur de regard, 35 mâts d’acier rouillé. <br>Chaque cadre est disposé parallèlement au chemin qu’il borde. Son "côté chemin" est plaqué d’or, son "côté pelouse" laqué en rose fluorescent.
En 35 points bordant les chemins qui sinuent en travers du joli petit parc d’Egmont, écrin de verdure et lieu de retraite propice à la méditation et à la rêverie à l’abri du tohu-bohu citadin, 35 cadres vides de divine proportion surmontent, à hauteur de regard, 35 mâts d’acier rouillé. <br>Chaque cadre est disposé parallèlement au chemin qu’il borde. Son "côté chemin" est plaqué d’or, son "côté pelouse" laqué en rose fluorescent.


[[Image:Cadre_pour_yeux_ouverts_p.jpg|center|800x600px]]Au milieu du bord inférieur de chaque cadre doré, est gravé le nom d’un lieu de la terre sensé être aussi propice à la méditation et à la rêverie. La cause de sa disparition - folie, cupidité ou négligence des hommes - est détaillée, en français et en flamand au recto et au verso d’un papillon qui virevolte, suspendu par une ficelle à l’âme du cadre, au milieu de la vue imaginaire.<br>Le promeneur qui, le temps d’une pause, s’arrête devant l’un de ces épicentres de l’absence se trouve ainsi invité, en fermant ou en ouvrant les yeux, à voyager dans l’espace et le temps pour tenter de revoir, au-delà du point de fuite du cadre vide et des frondaisons du parc, la merveille qui trouble encore l’imaginaire collectif ...<br>Une 36ème intervention trône sur le socle érigé au centre de l’exèdre formé par les six colonnes brisées. C’est un monumental miroir sorcière monté sur pivot qui tournoie lentement pour refléter la quasi-totalité du parc. A l’envers du miroir, l’interrogation «&nbsp;Á quoi rêvez-vous&nbsp;?&nbsp;» est transcrite en caractères Braille rougeoyant.
[[Image:Cadre pour yeux ouverts p.jpg|center|800x600px|Cadre pour yeux ouverts p.jpg]]Au milieu du bord inférieur de chaque cadre doré, est gravé le nom d’un lieu de la terre sensé être aussi propice à la méditation et à la rêverie. La cause de sa disparition - folie, cupidité ou négligence des hommes - est détaillée, en français et en flamand au recto et au verso d’un papillon qui virevolte, suspendu par une ficelle à l’âme du cadre, au milieu de la vue imaginaire.<br>Le promeneur qui, le temps d’une pause, s’arrête devant l’un de ces épicentres de l’absence se trouve ainsi invité, en fermant ou en ouvrant les yeux, à voyager dans l’espace et le temps pour tenter de revoir, au-delà du point de fuite du cadre vide et des frondaisons du parc, la merveille qui trouble encore l’imaginaire collectif ...<br>Une 36ème intervention trône sur le socle érigé au centre de l’exèdre formé par les six colonnes brisées. C’est un monumental miroir sorcière monté sur pivot qui tournoie lentement pour refléter la quasi-totalité du parc. A l’envers du miroir, l’interrogation «&nbsp;Á quoi rêvez-vous&nbsp;?&nbsp;» est transcrite en caractères Braille rougeoyant.

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AVANT-PROJET d’œuvre d’art éphémère (octobre-novembre 2012) élaboré par&nbsp; Aurore d'Utopie &amp; Krépuscula Kochmarsky dans le cadre du concours PAUSE PUBLIQUE lancé par l’ISELP pour le parc d’Egmond à Bruxelles en concurence avec [[UNE_RÊVÉE_POUR_12_RÊVEURS|une proposition d'Unalala Bwana]] et [[L'AUTRE_RÊVE|une proposition de Léon Zoetebier &amp; Franz Coquidor]]<br><br>

Version du 2 juin 2012 à 14:46

En 35 points bordant les chemins qui sinuent en travers du joli petit parc d’Egmont, écrin de verdure et lieu de retraite propice à la méditation et à la rêverie à l’abri du tohu-bohu citadin, 35 cadres vides de divine proportion surmontent, à hauteur de regard, 35 mâts d’acier rouillé.
Chaque cadre est disposé parallèlement au chemin qu’il borde. Son "côté chemin" est plaqué d’or, son "côté pelouse" laqué en rose fluorescent.

Cadre pour yeux ouverts p.jpg
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Au milieu du bord inférieur de chaque cadre doré, est gravé le nom d’un lieu de la terre sensé être aussi propice à la méditation et à la rêverie. La cause de sa disparition - folie, cupidité ou négligence des hommes - est détaillée, en français et en flamand au recto et au verso d’un papillon qui virevolte, suspendu par une ficelle à l’âme du cadre, au milieu de la vue imaginaire.
Le promeneur qui, le temps d’une pause, s’arrête devant l’un de ces épicentres de l’absence se trouve ainsi invité, en fermant ou en ouvrant les yeux, à voyager dans l’espace et le temps pour tenter de revoir, au-delà du point de fuite du cadre vide et des frondaisons du parc, la merveille qui trouble encore l’imaginaire collectif ...
Une 36ème intervention trône sur le socle érigé au centre de l’exèdre formé par les six colonnes brisées. C’est un monumental miroir sorcière monté sur pivot qui tournoie lentement pour refléter la quasi-totalité du parc. A l’envers du miroir, l’interrogation « Á quoi rêvez-vous ? » est transcrite en caractères Braille rougeoyant.


AVANT-PROJET d’œuvre d’art éphémère (octobre-novembre 2012) élaboré par  Aurore d'Utopie & Krépuscula Kochmarsky dans le cadre du concours PAUSE PUBLIQUE lancé par l’ISELP pour le parc d’Egmond à Bruxelles en concurence avec une proposition d'Unalala Bwana et une proposition de Léon Zoetebier & Franz Coquidor