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De Paul Gonze
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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine


Et nos amours
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


Faut-il qu'il m'en souvienne
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse


La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente


Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure


Vienne la nuit sonne l'heure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine


Les jours s'en vont je demeure
Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse



Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente



Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine



Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

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Dernière version du 13 février 2015 à 00:09

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine


Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse


Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente


Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine


Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

                                                                                               Guillaume Apolinaire



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