« Tête de turk » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
(41 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Page tête de turc.jpg|centré|sans_cadre|1190x1190px]]
1: Acheter au supermarché une boite de conserve d’ananas des Antilles, qualité royale, une bombe de crème Chantilly, un sachet d’angélique, un berlingot de crottes de chocolat et quelques autres babioles; prévoir éventuellement une bougie d’anniversaire, modèle farceur qui se rallume sans cesse.<br>2: Étendre détendu le soupirant du jour sur la table en vrai ou faux formica de la cuisine et lui débrider la braguette.<br>3: Débusquer précautionneusement la bestiole qui se terre et enfiler son museau dans une rondelle d’ananas. <br>4: Lutiner la linotte jusqu'à ce qu'elle se donne des allures de Grand d’Espagne étranglé par sa fraise ou d’homme girafe vous toisant de haut; si le jour est à la fête, fourrer, comme un "Romeo et Juliette" de Cuba, la bougie émmèchée dans son arrogant bec de lièvre.<br>5: Poudrer sa paire de boucles d'oreille de sucre glace puis napper le tout sous une grosse clotte de crème fouettée. Veiller à ne pas trop déborder sur la salopette bleue ou le complet gris à rayures.<br>6: Suggérer avec deux violettes au sucre des yeux, avec un bâton d’angélique une bouche, avec deux raisins de Corinthe des narines, avec les crottes en chocolat des cheveux et, pourquoi pas, une moustache de macho; Allumer son havane, pardon la bougie.<br>7: S’il se plaint de ne pas s'y retrouver, lui rétorquer que c’est, dans le style dessin d’école maternelle, son portrait tout craché. <br>
</p>Mais pourquoi encore cette peinture d'Archimboldo? Pour vous rappeler qu'aucune recette ne doit être suivie à la lettre, que le plaisir est d'abord celui de laisser libre cours à votre fantaisie


&nbsp;
<br>
<p style="text-align: justify">''Des détours du cours de l'inspiration! Faudrait-il chercher la source de cette recette dans le souvenir à la saveur mielleuse que l'auteur garde d'un des films cultes des années septante&nbsp;: «&nbsp;BOF (anatomie d’un livreur)&nbsp;» de Claude Faraldo&nbsp; et de la séquence où Germaine (Marie Dubois) et Nana (Marie-Hélène Breillat) montent sur la table de la cuisine pour, soulevant leurs jupes, y glisser la tête gourmande de leurs convives leur ayant demandées ce qu’après dieu sait quel spaghetti bolognaise ou stoemp au chou rouge, elles avaient mitonné comme dessert (les hommes, parait-il, raffolant plus que les femmes de sucreries)''</p>

''<span style="color: rgb(255, 0, 0)">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</span>''
''Encore un conseil: ne pas trop attendre pour déguster avec couteau, fourchette et distinction.''
<p style="text-align: center"><u>[[Bréviaire_d'Erotomanie_Gourmande|'''d'autres métissages?''']]</u></p>

<br>

''<span style="color: rgb(255, 0, 0);">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; [[L'espere luette|extrait de ... &amp; ...]]</span>''

<br><br>

Dernière version du 17 octobre 2023 à 13:33

Mais pourquoi encore cette peinture d'Archimboldo? Pour vous rappeler qu'aucune recette ne doit être suivie à la lettre, que le plaisir est d'abord celui de laisser libre cours à votre fantaisie

 

Des détours du cours de l'inspiration! Faudrait-il chercher la source de cette recette dans le souvenir à la saveur mielleuse que l'auteur garde d'un des films cultes des années septante : « BOF (anatomie d’un livreur) » de Claude Faraldo  et de la séquence où Germaine (Marie Dubois) et Nana (Marie-Hélène Breillat) montent sur la table de la cuisine pour, soulevant leurs jupes, y glisser la tête gourmande de leurs convives leur ayant demandées ce qu’après dieu sait quel spaghetti bolognaise ou stoemp au chou rouge, elles avaient mitonné comme dessert (les hommes, parait-il, raffolant plus que les femmes de sucreries)

                                                                                                                                               

d'autres métissages?