« Tête de turk » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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1: Acheter au supermarché une boite de conserve d’ananas des Antilles, qualité royale, une bombe de crème Chantilly, un sachet d’angélique, un berlingot de crottes de chocolat et quelques autres babioles; prévoir éventuellement une bougie d’anniversaire, modèle farceur qui se rallume sans cesse.<br>2: Étendre détendu le soupirant du jour sur la table en vrai ou faux formica de la cuisine et lui débrider la braguette.<br>3: Débusquer précautionneusement la bestiole qui se terre et enfiler son museau dans une rondelle d’ananas. <br>4: Lutiner la linotte jusqu'à ce qu'elle se donne des allures de Grand d’Espagne étranglé par sa fraise ou d’homme girafe vous toisant de haut; si le jour est à la fête, fourrer, comme un "Romeo et Juliette" de Cuba, la bougie émmèchée dans son arrogant bec de lièvre.<br>5: Calmer le jeu en poudrant ses valseuses de sucre glace puis napper le tout sous une très épaisse clotte de crème fouettée de manière à ce que seul le gland affleure, accroché à sa rondelle d'ananas comme un naufragé à sa bouée. Veiller autant que possible à ne pas trop déborder sur la salopette bleue ou le complet gris à rayures.<br>6: Peaufiner votre ready-made en collant, à la place des yeux, deux pétales de violette au sucre, à la place des oreilles deux raisins de Corinthe, à la place de la moustache de macho des crottes en chocolat...; Allumer son havane, pardon la bougie.<br>7: Si Pantagruel se plaint de ne pas s'y retrouver, lui rétorquer que c’est, dans le style Picasso voire dessin d’école maternelle, son portrait tout craché. <br>
</p>Mais pourquoi encore cette peinture d'Archimboldo? Pour vous rappeler qu'aucune recette ne doit être suivie à la lettre, que le plaisir est d'abord celui de laisser libre cours à votre fantaisie


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<p style="text-align: justify">''Des détours du cours de l'inspiration! Faudrait-il chercher la source de cette recette dans le souvenir à la saveur mielleuse que l'auteur garde d'un des films cultes des années septante&nbsp;: «&nbsp;BOF (anatomie d’un livreur)&nbsp;» de Claude Faraldo&nbsp; et de la séquence où Germaine (Marie Dubois) et Nana (Marie-Hélène Breillat) montent sur la table de la cuisine pour, soulevant leurs jupes, y glisser la tête gourmande de leurs convives leur ayant demandées ce qu’après dieu sait quel spaghetti bolognaise ou stoemp au chou rouge, elles avaient mitonné comme dessert (les hommes, parait-il, raffolant plus que les femmes de sucreries)''</p>

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Encore un conseil: ne pas trop attendre pour déguster sans couteau ni fourchette mais avec distinction.
<p style="text-align: center"><u>[[Bréviaire_d'Erotomanie_Gourmande|'''d'autres métissages?''']]</u></p>

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''Mais la bougie? Ah oui, j'ai oublié la bougie... ça risque de foutre le feu partout!''

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Dernière version du 17 octobre 2023 à 13:33

Mais pourquoi encore cette peinture d'Archimboldo? Pour vous rappeler qu'aucune recette ne doit être suivie à la lettre, que le plaisir est d'abord celui de laisser libre cours à votre fantaisie

 

Des détours du cours de l'inspiration! Faudrait-il chercher la source de cette recette dans le souvenir à la saveur mielleuse que l'auteur garde d'un des films cultes des années septante : « BOF (anatomie d’un livreur) » de Claude Faraldo  et de la séquence où Germaine (Marie Dubois) et Nana (Marie-Hélène Breillat) montent sur la table de la cuisine pour, soulevant leurs jupes, y glisser la tête gourmande de leurs convives leur ayant demandées ce qu’après dieu sait quel spaghetti bolognaise ou stoemp au chou rouge, elles avaient mitonné comme dessert (les hommes, parait-il, raffolant plus que les femmes de sucreries)

                                                                                                                                               

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