« Un gentil zombie mauvais génie » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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En primaire, mesles camarades de classe m’avaientd'Unalala Bwana l’avaient surnommé «  Le Zombie  ». Sans doute parce que jequ'il leur paraissaisparaissait plus au moins endormi, (déjà) dans la lune, noire ou blanche. Ce sobriquet qui se voulait péjoratif, au lieu de mele blesser, melui plaisait. JeIl revendiquaisrevendiquait ce statut de déconnecté, sans pour autant quese targuertarguant, comme le comte de Lautréamont, de ne pas être de ce monde, d’avoir "un sourire qui ne ressemblait pas aux sourires des humains"., Jede lesourire revendiquaisavec aules pointdents, dederrière l’avoirles adopté comme patronymelèvres. Je avais même cherché "ma" signature que je traçais au bas de mes dessins et textes et que j’avais même gravé à l’intérieur de mon cartable.
 
A la fin de ses primaires, il l’avait adopté comme patronyme. Il avait même "customisé" sa signature qu'il taquait au bas de ses dessins et textes et qu'il avait même gravé à l’intérieur de mon cartable.
Cettea signature ou ce logo devait faire référence – inconsciente – au sigle que Zorro marquait, de la pointe de son épée, au front des malfaiteurs qu’il avait vaincus. Pour moi, il rappelait surtout l’immense logo que Zorglub, le méchant savant concurrent du professeur de Champignac, avait peinturluré à la surface de la lune… à l’envers.
 
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Ce que je réalise, ce qui me frappe, un demi-siècle plus tard, c’est que le sigle de TOUT n’est pas sans accointance avec le Z du zombie de mon enfance, avec mon incurable propension à fuir la réalité et me réfugier dans le monde du rêve, à décoller de la terre pour vagabonder dans la lune.
 
Ce quequi se jerévèle réaliseaujourd'hui, ce qui meest frappefrappant, un demi-siècle plus tard, c’est que le sigle de TOUT n’est pas sans accointance avec le Z dud'Unalala zombieBwana, dele mongentil enfance,zombie avecmarqué par monune incurable propension à fuir la réalité et meà se réfugier dans le monde du rêve, à décoller de la terre pour vagabonder dans la lune.
Ceci explique peut-être aussi le fait que, malgré une activité onirique débordante, voire fébrile, malgré quelques projets spectaculaires, mes folies ne sont reconnuescomme géniales que par moi-même et quelques amis aux opinions partisanes. Que je me prends pour un génie raté, fèlé. Un mauvais génie!<br><br>
 
Ceci explique peut-être aussi le fait que, malgré une activité onirique débordante, voire fébrile, malgré quelques projets spectaculaires, mesles foliesélucubrations de l'équipe ne sont reconnuescommereconnues comme géniales que par moiles co-mêmeéquipiers et quelques amisgroupies aux opinions partisanes. QueEt jequ'Unalala mene se prends plus pour un zombie mais pour un génie raté, fèlé. Un mauvais génie!<br><br>

Version du 25 avril 2009 à 22:57

En primaire, les camarades de classe d'Unalala Bwana l’avaient surnommé « Le Zombie ». Sans doute parce qu'il leur paraissait plus au moins endormi, (déjà) dans la lune, noire ou blanche. Ce sobriquet qui se voulait péjoratif, au lieu de le blesser, lui plaisait. Il revendiquait ce statut de déconnecté, se targuant, comme le comte de Lautréamont, de ne pas être de ce monde, d’avoir "un sourire qui ne ressemblait pas aux sourires des humains", de sourire avec les dents, derrière les lèvres.

A la fin de ses primaires, il l’avait adopté comme patronyme. Il avait même "customisé" sa signature qu'il taquait au bas de ses dessins et textes et qu'il avait même gravé à l’intérieur de mon cartable.

Cette signature devait faire référence – inconsciente – au sigle que Zorro marquait, de la pointe de son épée, au front des malfaiteurs qu’il avait démasqués. Pour lui, elle rappelait surtout l’immense logo que Zorglub, le concurrent tordu du professeur de Champignac, avait peinturluré à la surface de la lune… à l’envers.

Ce qui se révèle aujourd'hui, ce qui est frappant, un demi-siècle plus tard, c’est que le sigle de TOUT n’est pas sans accointance avec le Z d'Unalala Bwana, le gentil zombie marqué par une incurable propension à fuir la réalité et à se réfugier dans le monde du rêve, à décoller de la terre pour vagabonder dans la lune.

Ceci explique peut-être aussi le fait que, malgré une activité onirique débordante, voire fébrile, malgré quelques projets spectaculaires, les élucubrations de l'équipe ne sont reconnues comme géniales que par les co-équipiers et quelques groupies aux opinions partisanes. Et qu'Unalala ne se prends plus pour un zombie mais pour un génie raté, fèlé. Un mauvais génie!