Des cendres donc de la lumière

De Paul Gonze
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(délirante partagée le 17 janvier 2021)

 

Sibylle Ryelandt, la sœur de mon amie Geneviève, décédée le 6 janvier, a été incinérée le 15. Ses cendres ont été dispersées ce dimanche 17 au pied d'un chêne dans la forêt de Bagimont.

Il y a deux ans, elle m'avait donné une dizaine de bouts de bois qu'elle avait trouvés lors de ses promenades sylvestres et qu'elle avait patiemment, soigneusement nettoyés: reliques d'une autre manière de vivre, de s'élever vers la lumière, de rejoindre le cosmos... pour s'en nourrir, en faire des racines et des branches, déchets que d'autres auraient, sans arrière-pensée, jetés au feu, réduits en cendres.

J'ai préféré les conserver pour, de semaine en semaine, les contempler, les ausculter, les interroger: écouter ce qu'ils avaient à dire. C'est ainsi que, dans le silence et avec le temps, se sont manifestées cinq merveilles, qui à leur manière, expriment ce que Sibylle aurait, sans doute, aimé partager.

La nuit passée, j'ai encore songé qu'un arbre se nourrit de soleil pour élever de la boue vers le ciel, qu'il était un trait d'union entre notre planète et les étoiles. Mais n'en est-il pas de même pour tous les vivants, tous les humains et en particulier pour Sibylle, Siboulle, passionnée d'astrologie, qui a rejoint le cosmos?

  

De mon côté, j'y ai aussi trouvé prétexte à enrichir ma collection de citations sur la mort.

 

te rappelant, hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, qu'à tout moment, tu peux m'internetter

"Laisse-moi déjà tranquille"

et promis-juré, je ne troublerai plus ton sommeil

 

 

mais

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