« Un billet doux pour un bout de nez » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
(eecherche)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 :
<p style="text-align: center">''Pour qu'ils ne puissent plus respirersuffoquent dans l'au-delà et ne puissent donc plus leur jeter de mauvais sort,''</p> <p style="text-align: center">''les égyptiens cassaient le nez des pharaons qu'ils avaient détrônes et des notables dont ils pillaient la tombe.''</p>
[[File:Nez cassés combinés.jpg|center|800x230px|Nez cassés combinés.jpg]]
 
&nbsp;
<p style="text-align: justify">Quand j'avais trois ou quatre ans, mon grand-père s'amusait à pincer mes narines entre son index et son majeur, leur imprimer une légère torsion puis retirer vivement sa main en glissant son pouce à leur place pour s'écrier "Oh, j'ai arraché ton pif... Mais que tu es laid sans pif... On dirait un petit babouin... Vite, je vais le remettre à sa place" et, avant que je ne fonde en larmes, il me rendait mon nez et mon sourire,</p> <p style="text-align: justify">Maintenant grand-père, j'ai repris ce rituel avec ma petite fille. JeuSupplice quiauquel laelle dernièrevous fois,voulut étrangeme paradoxe&nbsp;soumettre deaussi laet mémoirequi, mapar ramenél'association résurgence des souvenirs à l'espritcertaines odeurs, me rappela la mésaventure d"un artiste qui, dans les années soixante entoilait, dans le style bandedes dessinéecomics etaméricains desaux coloris psychédéliques, des Apollon, des Beaux Brummel et des Superman volant au secours de Vénus aussi éplorées que dévoilées. Lui-même, il est vrai, était un beau blond aux yeux bleus, particulièrement fier de la finesse de son appendice nasal auquel la gent féminine ne pouvait, pensait-il, que difficilement résister.</p> <p style="text-align: justify">Invité à un réveillon de nouvel an traditionnellement bien arrosé, il s'y pavanait comme un coq au milieu de ses poulettes. Un chien aussi était de la fête avec lequel notre dandyCirano, en quète peut-être de plus originalesrévolutionnaires manières de prendre son extasespied, s'était mis à danser puis dont il massa la verge. Ce qu'il fit avec un tel doigté que le clebscabot, éjaculant, le remercia en lui mordant le nez. D'urgence, l'amputé fut transporté à l’hôpital où le médecin de service sutura la plaie du mieux qu'il put, c'est à dire assez mal puisqu'il lui manquait la pièce maitresse... que l'on retrouva, déchet nécrosé et racrapoté parmi les confettis, serpentins et débris de verreverres à champagne le lendemain de la veille.</p> <p style="text-align: justify">Certes notre héros ne pouvait prétendre au statut de gueule cassée mais, obsédé en tant qu'artistehomme de l'art et homme à femmes par l'idéale beauté, il devintn'osa susceptible,plus irritables'afficher, déprimadevint agoraphobe, cherchas'isola dans l'alcooldes etparadis laartificiels drogue àil régnerétait dansencensé despar paradisla artificielsdrogue, passa sous la coupe de dealers qui lecommercialisèrent ruinèrentsa production artistique au pointniveau de chromos touristiques, l'acculeracculèrent à la ruine et à se réfugier... là où nous nous retrouverons tous, beaux crânes sans nez respirant peu ou prou une odeur de sainteté</p> <p style="text-align: justify">''Remarque&nbsp;Question : Est-ce dansavec la même intention que les chrétiens brisaient la verge des Dionysos ithyphalliques?''</p> <p style="text-align: justify">''Remarque&nbsp;: LorsAu descours de mes recherches sur Internet qui me permirent d'illustrer cette historiette, je suis tombé sur la "fake news" d'un l'auteur affirmant que les conservateurs du Louvre;, du British Museum, du Neues Museum, de l'Ermitage...&nbsp; avaient sciemment cassé les nez des pharaons et sphinx égyptiens pour, en bons racistes blancs,&nbsp; occulter leur ascendance africaine. Comment en effet confondre le nez l'épaté d’un noir avec le nez l'aquilin d’un blanc?''</p> <p style="text-align: justify">''Suggestion post-mortem: Si les amies de notre héros s'étaient entendues pour cotiser ensemble l'achat d'un ex-voto de circonstance, l'histoire de l'art belge aurait peut être un autre parfum car, comme le rappele encore touhjours Balise Pascal, si le nez de Céopâtre avait été plus long, la fce du monde en eut été changée.''</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p>

Version du 5 octobre 2019 à 09:49

Pour qu'ils suffoquent dans l'au-delà et ne puissent donc plus leur jeter de mauvais sort,

les égyptiens cassaient le nez des pharaons qu'ils avaient détrônes et des notables dont ils pillaient la tombe.

Nez cassés combinés.jpg
Nez cassés combinés.jpg

 

Quand j'avais trois ou quatre ans, mon grand-père s'amusait à pincer mes narines entre son index et son majeur, leur imprimer une légère torsion puis retirer vivement sa main en glissant son pouce à leur place pour s'écrier "Oh, j'ai arraché ton pif... Mais que tu es laid sans pif... On dirait un petit babouin... Vite, je vais le remettre à sa place" et, avant que je ne fonde en larmes, il me rendait mon nez et mon sourire,

Maintenant grand-père, j'ai repris ce rituel avec ma petite fille. Supplice auquel elle vous voulut me soumettre aussi et qui, par l'association résurgence des souvenirs à certaines odeurs, me rappela la mésaventure d"un artiste qui, dans les années soixante entoilait, dans le style des comics américains aux coloris psychédéliques, des Apollon, des Beaux Brummel et des Superman volant au secours de Vénus aussi éplorées que dévoilées. Lui-même, il est vrai, était un beau blond aux yeux bleus, particulièrement fier de la finesse de son appendice nasal auquel la gent féminine ne pouvait, pensait-il, que difficilement résister.

Invité à un réveillon de nouvel an traditionnellement bien arrosé, il s'y pavanait comme un coq au milieu de ses poulettes. Un chien aussi était de la fête avec lequel notre Cirano, en quète peut-être de plus révolutionnaires manières de prendre son pied, s'était mis à danser puis dont il massa la verge. Ce qu'il fit avec un tel doigté que le cabot, éjaculant, le remercia en lui mordant le nez. D'urgence, l'amputé fut transporté à l’hôpital où le médecin de service sutura la plaie du mieux qu'il put, c'est à dire assez mal puisqu'il lui manquait la pièce maitresse... que l'on retrouva, déchet nécrosé et racrapoté parmi les confettis, serpentins et débris de verres à champagne le lendemain de la veille.

Certes notre héros ne pouvait prétendre au statut de gueule cassée mais, obsédé en tant qu'homme de l'art et homme à femmes par l'idéale beauté, il n'osa plus s'afficher, devint agoraphobe, s'isola dans des paradis artificiels où il était encensé par la drogue, passa sous la coupe de dealers qui commercialisèrent sa production artistique au niveau de chromos touristiques, l'acculèrent à la ruine et à se réfugier... là où nous nous retrouverons tous, beaux crânes sans nez respirant peu ou prou une odeur de sainteté

Question : Est-ce avec la même intention que les chrétiens brisaient la verge des Dionysos ithyphalliques?

Remarque : Au cours de mes recherches sur Internet qui me permirent d'illustrer cette historiette, je suis tombé sur la "fake news" d'un l'auteur affirmant que les conservateurs du Louvre, du British Museum, du Neues Museum, de l'Ermitage...  avaient sciemment cassé les nez des pharaons et sphinx égyptiens pour, en bons racistes blancs, occulter leur ascendance africaine. Comment en effet confondre l'épaté d’un noir avec l'aquilin d’un blanc?

Suggestion post-mortem: Si les amies de notre héros s'étaient entendues pour cotiser ensemble l'achat d'un ex-voto de circonstance, l'histoire de l'art belge aurait peut être un autre parfum car, comme le rappele encore touhjours Balise Pascal, si le nez de Céopâtre avait été plus long, la fce du monde en eut été changée.