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Ce qui plaisait en particulier à Unalala, c'était de voir toutes les oeuvres de l'exposition apparaître puis disparaître autour du visage de Mario en se reflètant dans le miroir tournoyant au centre de la salle d'exposition. |
Version du 15 mai 2011 à 10:40
Pour ses 50 ans, l'artiste peintre Mario Villagi a invité une cinquantaine de confrères et consœurs à exposer avec lui à l'Espace Wallonie du centre de Bruxelles.
Unalala Bwana est intervenu en s'inspirant d'une phrase du poète Eugène Savitskaya: "Chaque jour, ma vie compte un jour de plus; Chaque jour, ma vie compte un jour de moins".
Se basant sur cette ambivalente contradiction, il a pris 50 photos de Mario Villagi à une minute d'intervalle puis en a imbriqué 49, de couleurs, au recto d'un losange de 50 cm de côté.
Au verso, il a collé une cinquantième photo noire et blanche au milieu d'un miroir et l'a bordée de la phrase altérée et inversée d'Eugène Savistkaya: "Ma vie compte - une heure de plus - une heure de moins - toutes les cinquante et quelques minutes".
Ce qui plaisait en particulier à Unalala, c'était de voir toutes les oeuvres de l'exposition apparaître puis disparaître autour du visage de Mario en se reflètant dans le miroir tournoyant au centre de la salle d'exposition.