« Dolorès Dupaix au PaM » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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'''L'obsolescence Humaine''', photo couleur numérique - 63 x 42 cm - Brugelette - 2010 -
'''L'obsolescence Humaine''', photo couleur numérique - 63 x 42 cm - Brugelette - 2010 -


élément de gauche du tryptique "'''Tripalium II ou l'Hallali métronomique"'''.
Élément de gauche du triptyque "'''Tripalium II '''ou'''l'Hallali métronomique"'''.


 
 


[[File:L'envolée Dupaix.jpg|center|600x900px|L'envolée Dupaix.jpg]]
 

Cette partie de mon travail artistique (qui est la suite de Tripalium I sélectionné à Truc-Troc en 2010) repose

sur une curiosité viscérale des mondes du travail…

Leurs agitations à corps perdu, leurs rugissements, leurs plaintes, leurs chagrins - toute cette énergie

provoque mes élans ponctuels vers cette matière ouvrée, puis abandonnée et enfin déchiquetée :

« L’humain fouille et fouine la terre pour en tirer un produit ; pour vaincre « l’inertie de la matière » - lui

donner forme, action après action… Elle me renvoie l’image d’une matière liée à l’activité laborieuse. Pour

moi elle reste un point de départ, une source lumineuse, et c’est avec ce matériau que ma parole

photographique témoigne a posteriori d’une production spontanée.

Je ne connais rien des lieux que je visite, je m’y glisse jusqu’à me surprendre. Je réagis instinctivement à ce

que je découvre. La matière, la lumière sont ma conjugaison première. Ensuite, je cherche l’histoire du lieu.


Four à chaux de la sucrerie de Brugelette: 600 tonnes de tôles basculeront en trois secondes et seront découpées et évacuées en une semaine
Cette cristallisation du temps m’interpelle… Aujourd’hui devant cet hallali métronomique, je m’interroge sur


<u>Avec ce que Dolorès en pense:</u>
l’obsolescence humaine…


''Cette partie de mon travail artistique (qui est la suite de Tripalium I - sélectionné à Truc-Troc en 2010) repose sur une curiosité viscérale des mondes du travail… Leurs agitations à corps perdu, leurs rugissements, leurs plaintes, leurs chagrins - toute cette énergie provoque mes élans ponctuels vers cette matière ouvrée, puis abandonnée et enfin déchiquetée. L’humain fouille et fouine la terre pour en tirer un produit&nbsp;; pour vaincre «&nbsp;l’inertie de la matière&nbsp;» - lui donner forme, action après action… Elle me renvoie l’image d’une matière liée à l’activité laborieuse. Pour moi, elle reste un point de départ, une source lumineuse, et c’est avec ce matériau que ma parole photographique témoigne a posteriori d’une production spontanée. Je ne connais rien des lieux que je visite, je m’y glisse jusqu’à me surprendre. Je réagis instinctivement à ce que je découvre. La matière, la lumière sont ma conjugaison première. Ensuite, je cherche l’histoire du lieu. Cette cristallisation du temps m’interpelle… Aujourd’hui devant cet hallali métronomique, je m’interroge sur l’obsolescence humaine…''
<u>Intention de l'artiste</u>: four à chaux, 600 tonnes de tôles basculeont en trois secondes et seront découpées et évacuées en une semaine


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Dernière version du 20 mars 2017 à 17:44

L'obsolescence Humaine, photo couleur numérique - 63 x 42 cm - Brugelette - 2010 -

Élément de gauche du triptyque "Tripalium II oul'Hallali métronomique".

 

L'envolée Dupaix.jpg
L'envolée Dupaix.jpg

Four à chaux de la sucrerie de Brugelette: 600 tonnes de tôles basculeront en trois secondes et seront découpées et évacuées en une semaine

Avec ce que Dolorès en pense:

Cette partie de mon travail artistique (qui est la suite de Tripalium I - sélectionné à Truc-Troc en 2010) repose sur une curiosité viscérale des mondes du travail… Leurs agitations à corps perdu, leurs rugissements, leurs plaintes, leurs chagrins - toute cette énergie provoque mes élans ponctuels vers cette matière ouvrée, puis abandonnée et enfin déchiquetée. L’humain fouille et fouine la terre pour en tirer un produit ; pour vaincre « l’inertie de la matière » - lui donner forme, action après action… Elle me renvoie l’image d’une matière liée à l’activité laborieuse. Pour moi, elle reste un point de départ, une source lumineuse, et c’est avec ce matériau que ma parole photographique témoigne a posteriori d’une production spontanée. Je ne connais rien des lieux que je visite, je m’y glisse jusqu’à me surprendre. Je réagis instinctivement à ce que je découvre. La matière, la lumière sont ma conjugaison première. Ensuite, je cherche l’histoire du lieu. Cette cristallisation du temps m’interpelle… Aujourd’hui devant cet hallali métronomique, je m’interroge sur l’obsolescence humaine…

 

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