La Vil-Mus-D'A-Mo-Ré: bien plus qu'un rêve

De Paul Gonze
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Sigle VIMUDAMORE sur ville p.jpg
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                                                                                             REMARQUE

Les effets de cette sublimation sont, à ce jour, imperceptibles, quasi subliminaux, n’affectant que l’inconscient profond des « bruxellois ». Pour que ceux-ci prennent conscience de leur statut d’œuvre d’art et de leur rôle d’artiste au sein du VIMUD’AMORE, ils doivent être vitalement affectés, sensiblement perturbés par divers phénomènes cathartiques. Les pouvoirs publics et les médias ont, au premier plan, la responsabilité et la mission de générer et d’amplifier ces phénomènes. En leur absence, la majorité des bruxellois trouvera normal, se réjouira même que l’art moderne reste confiné dans quelques milliers de mètres carrés des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. Il se résignera même à ce que l’on consacre, malgré la crise, des sommes pharaoniques à la construction d’un nouveau cénotaphe. Les promesses du Ministre de la Politique Scientifique, répercutées hier par l’Agence Belga, sont, à ce titre, révélatrices. Il est vrai qu’il faut «le Mardi Gras, se cacher derrière un masque de carton doré et couvrir sa belle de confettis comme de perles, oubliant qu’à partir du lendemain il faudra, des cendres au front, jeuner pendant 40 jours ».
C’est donc en réaction à ces paroles de carnaval qu’en ce Mercredi des Cendres 2012, la sublimation de Bruxelles en VIMUD’AMORE est officialisée. Pour favoriser son émergence dans l’esprit de la ville, un comité de parrainage est mis en place : tout esprit libre et créateur est invité à s’y inscrire.