« Mais est-ce de l'art? » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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<p style="text-align: right"><sup><span style="color:#FF0000">''(délirante partagée le 29 janvier 2021)''</span></sup></p>

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[[File:Le Go between 02 p.jpg|center|600x1200px|Le Go between 02 p.jpg]]
<p style="text-align: justify">&nbsp;&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">J'adore ce cupidon trônant sur [[La_Bonbonnière_d'Aphrodite|<u>'''un trésor de pralines "Mon Chéri"'''</u>]] qui, la tête auréolée de connecteurs mâles, plutôt que de tirer des flèches sur ses suppliants, leur offre une gerbe de contacteurs femelles.</p> <p style="text-align: justify">Je l'adore parce qu'il incarne ce que devrait être, à mes yeux, l'art: un système d’interconnexion sympathique, une maille de vecteurs de reliance, une source de jouissances d'autant plus intenses qu'elles sont partagées, démultipliées... rien n’interdisant d'apparenter le ravissement esthétique à l'extase mystique, voire à l'aveuglement amoureux.</p> <p style="text-align: justify">De l'art donc? [[Plus_de_septante-sept_citations_sur_l'Art|<u>'''Question qui me tarabuste assez peu'''</u>]], peut-être, ou du jeu n'ayant d'autre finalité que du plaisir individuel se découvrant mutualisé, humanisé, universalisé... par la chanson éraillée de "What a Monderfull Word", par le nacre d'une perle dansant sous l'oreille d'une jeune hollandaise morte depuis longtemps, par le réverbère clignotant d'un allumeur égaré dans le plus noir des néants...</p> <p style="text-align: justify">Et donc, oui, art ou pas art, le monolithe du YAPLUKA sera totalement inutile... et aussi indispensable, pour se confronter à l'incertaine, peut-être absurde finalité de l'existence, que le sourire gratuit d'un.e inconnu.e.</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">N'est-ce pas pour cette raison que plus d'un lecteur [[With_a_little_help_from_my_friend...|<u>'''du délire du 21 janvier'''</u>]] - lecteurs que je tiens encore ici à chaleureusement remercier&nbsp; - a adhéré à la folie d'ériger au sommet du Yapluka une version quasi éternelle (''difficile de ne pas exagérer un peu quand on est pris par le rêve'') du Monolithe de Lumière, ayant, complice avec bien d'autres, alimenté sa cagnotte de Dream Funding de près de 1.300 € en une bonne semaine.</p> <p style="text-align: justify">Dans ce contexte, j'ose cependant avouer que 999 dons de 3 € me toucheront plus que le geste flamboyant d'un.e mécène me versant 3.333 €, assimilant chaque trio d'euros à une chope partagée (oh la cuite virtuelle!) ou plutôt à cette fine feuille d'or que la plus légère brise pourrait emporter, déchirer, mais qu'un.e birman.e, balinais.e, vietnamien.ne, ... dépose sous le sourire du Bouddha, chacun.e étant conscient.e que son anodine offrande, parce que partagée par des milliers d'autres fidèles et répétée de semaine en semaine, aura le pouvoir de diviniser ce qui se révélera bien plus que son Rêve ...</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;&nbsp;</p> <p style="text-align: center">Qu'importe si les genoux du Sage deviennent éléphantesques</p>

[[File:Boudha enffeuillé d'or 01.jpg|center|600x700px|Boudha enffeuillé d'or 01.jpg]]&nbsp;&nbsp;
J'aime ce cupidon perché sur [[La_Bonbonnière_d'Aphrodite|<u>'''un trésor de pralines "Mon Chéri"'''</u>]] qui, la tête auréolée de connecteurs mâles, offre une gerbe de connecteurs femelles.
<p style="text-align: center">Qu'importe si l'indicible se camoufle sous une sculpure abstraite</p>

[[File:Boudha enffeuillé d'or 02.jpg|center|600x600px|Boudha enffeuillé d'or 02.jpg]]
Je l'aime parce qu'il incarne de que devrait être, à mes yeux, l'art:&nbsp; un système d'interconnection sympathique, un réseau de vecteurs de reliance.

Une activité humaine essentielle qui n'a d'autre utilité que le plaisir qu'elle permet de partager. Etant aussi inutile que la chanson "What a Monderfull Word" d'Amstrong, que le nacre d'une perle dansant sous l'oreille d'une jeune fille morte depuis longtemps, que le lampadaire d'un allumeur de réverbéres perdu dans le plus noir des néants.

Et donc, oui, le monolithe du YAPLUKA est totalement inutile... mais aussi indispensable, pour supporter l'aburde de l'existence, que le sourire gratuit d'une inconnue.

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Si beaucouop ont apprécié le projet fou d'ériger une version quasi éternelle (difficile de ne pas exagérer un peu quand on pris par le rêve) du Monolithe au sommet du Yapluka, ce que prouve la cagnote de plus de 1.200 € de Dream Funking réunies en une semaine, quelques uns ont été choqué que je lance un opération de DREAM FUNDING pour financer l'érection de cette inutilité.

Dans ce contexte, j'ose dire que j'apprécie presqu'autant les dons de 3 € que ceux de 33 ou 333 € et que je les assimile aux fines feuilles d'or que la plus légère brise pouurait emporter mais que les boudhistes déposent sur leur idole. Chacun sait que son geste est anodin, inutile mais aussi que, puisque partagé par des milliers d'autres fidèles et répétés de semaine en semaine, il p


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<p style="text-align: justify">''Quoique... car, ici et maintenant - suspense - le monolithe du Yapluka a-t-il vraiment quelques chances de briller ailleurs qu'au-dessus des landes d'Onirie? En effet, pour résister aux vents hurlant au sommet du Yapluka à plus de 200 km/h, le monolithe devrait être ancré dans un socle de béton armé de 5 tonnes. Soit 400 sacs de ciment, sable et gravier plus des&nbsp; fers à béton et un peu d'eau à coltiner la haut puis peut-être à redescendre vers une déchetterie sous forme de concassé au marteau-pic puisque le terril du Boubier est un monument classé dans une propriété privée...''</p>
''Suspense... Me faudra-t-il rembourser chacun de mes généreux donateurs?''


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Maintenant, suspense, il faut se demander si le monolithe du Yapluka a quelques chances de briller ailleurs qu'au-dessus des landes d'Onirie. En effet, ldes vents soufflant au sommet du Yapluka peuvent dépasser les 200 km/h, ce qui signifie que le monolithe devrait être ancré dans un socle de béton de 5 tonnes. Soit 400 sacs de ciment, sable et graviet plus des&nbsp; fers à béton et un peu d'eau à monter la haut puis peut-être a redescendre vers une dechetterie sous forme de concassé au marteau-pic puisque le terril du Boubier est un "monument classé et une proppriété privé


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<p style="text-align: center">[[Les_délires_hebdomadaires_de_Krépuscula_ou_d'Aurore|<u>'''nostalgique de plus anciens délires hebdomadaires?'''</u>]]</p>

Dernière version du 6 février 2021 à 17:57

(délirante partagée le 29 janvier 2021)

Le Go between 02 p.jpg
Le Go between 02 p.jpg

  

J'adore ce cupidon trônant sur un trésor de pralines "Mon Chéri" qui, la tête auréolée de connecteurs mâles, plutôt que de tirer des flèches sur ses suppliants, leur offre une gerbe de contacteurs femelles.

Je l'adore parce qu'il incarne ce que devrait être, à mes yeux, l'art: un système d’interconnexion sympathique, une maille de vecteurs de reliance, une source de jouissances d'autant plus intenses qu'elles sont partagées, démultipliées... rien n’interdisant d'apparenter le ravissement esthétique à l'extase mystique, voire à l'aveuglement amoureux.

De l'art donc? Question qui me tarabuste assez peu, peut-être, ou du jeu n'ayant d'autre finalité que du plaisir individuel se découvrant mutualisé, humanisé, universalisé... par la chanson éraillée de "What a Monderfull Word", par le nacre d'une perle dansant sous l'oreille d'une jeune hollandaise morte depuis longtemps, par le réverbère clignotant d'un allumeur égaré dans le plus noir des néants...

Et donc, oui, art ou pas art, le monolithe du YAPLUKA sera totalement inutile... et aussi indispensable, pour se confronter à l'incertaine, peut-être absurde finalité de l'existence, que le sourire gratuit d'un.e inconnu.e.

 

N'est-ce pas pour cette raison que plus d'un lecteur du délire du 21 janvier - lecteurs que je tiens encore ici à chaleureusement remercier  - a adhéré à la folie d'ériger au sommet du Yapluka une version quasi éternelle (difficile de ne pas exagérer un peu quand on est pris par le rêve) du Monolithe de Lumière, ayant, complice avec bien d'autres, alimenté sa cagnotte de Dream Funding de près de 1.300 € en une bonne semaine.

Dans ce contexte, j'ose cependant avouer que 999 dons de 3 € me toucheront plus que le geste flamboyant d'un.e mécène me versant 3.333 €, assimilant chaque trio d'euros à une chope partagée (oh la cuite virtuelle!) ou plutôt à cette fine feuille d'or que la plus légère brise pourrait emporter, déchirer, mais qu'un.e birman.e, balinais.e, vietnamien.ne, ... dépose sous le sourire du Bouddha, chacun.e étant conscient.e que son anodine offrande, parce que partagée par des milliers d'autres fidèles et répétée de semaine en semaine, aura le pouvoir de diviniser ce qui se révélera bien plus que son Rêve ...

  

Qu'importe si les genoux du Sage deviennent éléphantesques

Boudha enffeuillé d'or 01.jpg
Boudha enffeuillé d'or 01.jpg

  

Qu'importe si l'indicible se camoufle sous une sculpure abstraite

Boudha enffeuillé d'or 02.jpg
Boudha enffeuillé d'or 02.jpg

 

Quoique... car, ici et maintenant - suspense - le monolithe du Yapluka a-t-il vraiment quelques chances de briller ailleurs qu'au-dessus des landes d'Onirie? En effet, pour résister aux vents hurlant au sommet du Yapluka à plus de 200 km/h, le monolithe devrait être ancré dans un socle de béton armé de 5 tonnes. Soit 400 sacs de ciment, sable et gravier plus des  fers à béton et un peu d'eau à coltiner la haut puis peut-être à redescendre vers une déchetterie sous forme de concassé au marteau-pic puisque le terril du Boubier est un monument classé dans une propriété privée...

Suspense... Me faudra-t-il rembourser chacun de mes généreux donateurs?

  

 

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