« Mais est-ce de l'art? » : différence entre les versions
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<p style="text-align: justify"> </p> <p style="text-align: justify">J'adore ce cupidon trônant sur [[La_Bonbonnière_d'Aphrodite|<u>'''un trésor de pralines "Mon Chéri"'''</u>]] qui, la tête auréolée de connecteurs mâles, plutôt que de tirer des flèches sur ses dévots, leur offre une gerbe de contacteurs femelles.</p> <p style="text-align: justify">Je l'adore parce qu'il incarne ce que devrait être, à mes yeux, l'art: un système d'interconnection sympathique, une maille de vecteurs de reliance, une source de jouissances plaisir d'autant plus intenses qu'elles sont partagées... rien n'interdissant d'apparenter le ravissement esthétique à l'extase mystique ou à l'orgasme amoureux.</p> <p style="text-align: justify">L'art? Une activité humaine essentielle qui n'a d'autre utilité que le plaisir qu'elle permet de partager. Communion pressqu'aussi inutile que la chanson éraillée de "What a Monderfull Word", que le nacre d'une perle dansant sous l'oreille d'une jeune hollandaise morte depuis longtemps, que le réverbère d'un allumeur égaré dans le plus noir des néants.</p> <p style="text-align: justify">Et donc, oui, le monolithe du YAPLUKA est totalement inutile... mais aussi indispensable, pour supporter l'aburde de l'existence, que le sourire gratuit d'un.e linconnu.e.</p> <p style="text-align: justify"> </p> <p style="text-align: justify">Si beaucouop ont apprécié le projet fou d'ériger une version quasi éternelle (''difficile de ne pas exagérer un peu quand on pris par le rêve'') du Monolithe au sommet du Yapluka, ce que prouve la cagnote de près de 1.300 € de Dream Funding réunies en une semaine, quelques uns ont été choqué que je lance un opération de DREAM FUNDING pour financer l'érection de cette inutilité.</p> <p style="text-align: justify">Dans ce contexte, j'ose dire que j'apprécie sans doute plus 999 dons de 3 € que le geste flamboyant d'un.e mècène me versant 3.333 €, assimilant chacun des 3 € à une chope partagée ou encore à une fine feuille d'or que la plus légère brise pourrait emporter, déchirer, mais qu'un.e birman.e ou un.e balinais.e déposera sur les genoux de son maître à penser, chacun.e étant conscient.e que son anodine offrande, son geste inutile, partagé par des milliers d'autres fidèles et répétés de semaine en semaine, auréolera son dieu, aurifiera son pouvoir de reliance ...</p> |
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J'adore ce cupidon trônant sur [[La_Bonbonnière_d'Aphrodite|<u>'''un trésor de pralines "Mon Chéri"'''</u>]] qui, la tête auréolée de connecteurs mâles, offre à ses adorateurs une gerbe de contacteurs femelles. |
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Je l'adore parce qu'il incarne ce que devrait être, à mes yeux, l'art: un système d'interconnection sympathique, un réseau de vecteurs de reliance, un source de plaisir d'autant plus inrtenses qu'ils sont partagés... le ravissement esthétique s'apparenterant à l'extase mystique et à l'orgasme amoureux. |
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L'art? Une activité humaine essentielle qui n'a d'autre utilité que le plaisir qu'elle permet de partager. Etant aussi inutile que la chanson éraillée de "What a Monderfull Word", que le nacre d'une perle dansant sous l'oreille d'une jeune fille morte depuis longtemps, que le lampadaire d'un allumeur de réverbéres égaré dans le plus noir des néants. |
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Et donc, oui, le monolithe du YAPLUKA est totalement inutile... mais aussi indispensable, pour supporter l'aburde de l'existence, que le sourire gratuit d'un.e linconnu.e. |
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Si beaucouop ont apprécié le projet fou d'ériger une version quasi éternelle (''difficile de ne pas exagérer un peu quand on pris par le rêve'') du Monolithe au sommet du Yapluka, ce que prouve la cagnote de près de 1.300 € de Dream Funding réunies en une semaine, quelques uns ont été choqué que je lance un opération de DREAM FUNDING pour financer l'érection de cette inutilité. |
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Dans ce contexte, j'ose dire que j'apprécie presqu'autant 999 dons de 3 € que le geste mirifique d'un mècène me versant 3.333 €, assimilant cuqye 3 € à une chope partagée ou encore aux fines feuilles d'or que la plus légère brise pourrait emporter mais que les boudhistes déposent sur les genoux de leur maître à penser, chacun étant conscient que son offrande est anodine, son geste inutile mais que, partagé par des milliers d'autres fidèles et répétés de semaine en semaine, il attstera du caractère religieux de son dieu, de son pouvoir de reliance ... |
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Maintenant - suspense - le monolithe du Yapluka a-t-il vraiment quelques chances de briller ailleurs qu'au-dessus des landes d'Onirie. En effet, pour résister aux vents soufflant au sommet du Yapluka à plus de 200 km/h, le monolithe devrait être ancré dans un socle de béton de 5 tonnes. Soit 400 sacs de ciment, sable et gravier plus des fers à béton et un peu d'eau à monter la haut puis peut-être à redescendre vers une dechetterie sous forme de concassé au marteau-pic puisque le terril du Boubier est un "monument classé" et une propriété privé... |
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Version du 29 janvier 2021 à 13:30
J'adore ce cupidon trônant sur un trésor de pralines "Mon Chéri" qui, la tête auréolée de connecteurs mâles, plutôt que de tirer des flèches sur ses dévots, leur offre une gerbe de contacteurs femelles.
Je l'adore parce qu'il incarne ce que devrait être, à mes yeux, l'art: un système d'interconnection sympathique, une maille de vecteurs de reliance, une source de jouissances plaisir d'autant plus intenses qu'elles sont partagées... rien n'interdissant d'apparenter le ravissement esthétique à l'extase mystique ou à l'orgasme amoureux.
L'art? Une activité humaine essentielle qui n'a d'autre utilité que le plaisir qu'elle permet de partager. Communion pressqu'aussi inutile que la chanson éraillée de "What a Monderfull Word", que le nacre d'une perle dansant sous l'oreille d'une jeune hollandaise morte depuis longtemps, que le réverbère d'un allumeur égaré dans le plus noir des néants.
Et donc, oui, le monolithe du YAPLUKA est totalement inutile... mais aussi indispensable, pour supporter l'aburde de l'existence, que le sourire gratuit d'un.e linconnu.e.
Si beaucouop ont apprécié le projet fou d'ériger une version quasi éternelle (difficile de ne pas exagérer un peu quand on pris par le rêve) du Monolithe au sommet du Yapluka, ce que prouve la cagnote de près de 1.300 € de Dream Funding réunies en une semaine, quelques uns ont été choqué que je lance un opération de DREAM FUNDING pour financer l'érection de cette inutilité.
Dans ce contexte, j'ose dire que j'apprécie sans doute plus 999 dons de 3 € que le geste flamboyant d'un.e mècène me versant 3.333 €, assimilant chacun des 3 € à une chope partagée ou encore à une fine feuille d'or que la plus légère brise pourrait emporter, déchirer, mais qu'un.e birman.e ou un.e balinais.e déposera sur les genoux de son maître à penser, chacun.e étant conscient.e que son anodine offrande, son geste inutile, partagé par des milliers d'autres fidèles et répétés de semaine en semaine, auréolera son dieu, aurifiera son pouvoir de reliance ...
Qu'importe si les genoux du sage deviennent monstrueux:
si l'idole devient une masse informe, une sculpure abstraite
Maintenant - suspense - le monolithe du Yapluka a-t-il vraiment quelques chances de briller ailleurs qu'au-dessus des landes d'Onirie. En effet, pour résister aux vents soufflant au sommet du Yapluka à plus de 200 km/h, le monolithe devrait être ancré dans un socle de béton de 5 tonnes. Soit 400 sacs de ciment, sable et gravier plus des fers à béton et un peu d'eau à monter la haut puis peut-être à redescendre vers une dechetterie sous forme de concassé au marteau-pic puisque le terril du Boubier est un "monument classé" et une propriété privé...