Vendredi 2013-04-05
J'en remets, fidèle à ma promesse, une couche mais en préférant, plutôt qu'encore ratiociner sur la crise d'une planète et d'une société en voie d'ébullition, rêver d'un printemps qui ne s'entête pas à nous faire grelotter. Et donc d'abord une naïveté d'un autre temps, pour un printemps d'une autre ère:
MAGICIENNE OU SORCIÈRE
(perlée de grains de beauté)
D’un tour de poignet,
Elle remonte le fleuve de ses cheveux
Jusqu'à la source du temps.
Sur sa peau de nuit blanche
Des soleils noirs de première grandeur
Zodiaque ma Licorne.
D’autres tourbillons d'antimatière
Naissent-ils aux confins de l’univers
Quand ses yeux se ferment ?
Nouvelle lune de sa bouche,
Le néant goûte l’éther
Pour qui sait rougir d’infini la pâleur de ses joues.
et, pour qui a encore un peu de temps (sans prétendre le posséder), les liens vers trois autres papowésies d'une eau un peu plus trouble:
- http://m3m.homelinux.org/wikiGG/index.php/Eblouissements
- http://m3m.homelinux.org/wikiGG/index.php/Ou_%C3%A0_Naples
- http://m3m.homelinux.org/wikiGG/index.php/En_souvenir_de_L%C3%A9ontine
et, comme poésimage, une fleur bien évidemment que j'ai informatiquement et informellement butinée en zinnia à la Modigliani mais que d'autres pourraient papillonner en rêvant aux tournesols de Van Gogh ou à la boule d'aigrettes de pissenlit, encore appelée "dent de lion", que Mademoiselle Larousse (Julie, je présume) sème à tout vent... de printemps?
Images intégrées 1
Et trois suggestions, sachant que le conseilleur n'est pas le payeur
- devenir, pour 20 €, coopérateur, comme moi, d'une banque qui pourrait donner un parfum à l'argent.
- aller voir "Beasts of the southern wild" de Bent Zetlin avec Hushpuppy dont, en vieil anartiste, j'ai adoré.
- une citation (adaptée de Cocteau) comme sujet de rédaction pour le week-end: La poésie ne sert à rien et c'est en cela qu'elle est indispensable.