FAUT PAS PRENDRE LES RÊVEURS POUR DES ENFANTS DU BON DIEU

De Paul Gonze
Révision datée du 14 décembre 2010 à 14:16 par Pge (discussion | contributions)
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Début 2008, la chaîne de télévisions flamande CANVAS a lancé son grand concours intitulé « DE CANVAS COLLECTIE ».

Tout artiste plasticien, qu’il soit amateur, autodidacte, diplômé d’académie ou professionnel reconnu internationalement, qu’il soit peintre, sculpteur, vidéaste, bédéiste, photographe, installationniste, performeur… était invité à y participer à la seule condition d’être flamand… c’est-à-dire de résider dans une des provinces d’Anvers, du Limbourg, de Flandre Orientale, de Flandre Occidentale ou dans la moitié dite flamande de l’ancienne province du Brabant ou encore d’habiter Bruxelles, dont les habitants ne peuvent évidemment être que des flamands en devenir.
Près de 5.000 artistes ont répondu à l’invitation en soumettant près de 14.700 œuvres parmi lesquelles une cinquantaine de jurys, réunissant trois personnes aux formations et aux expériences discordantes, ont sélectionné 250 œuvres.
Celle-ci ont été exposées au Bozar où l’une d’entre elles, « To the Funny Farm » a été primée comme la meilleure production artistique flamande contemporaine tandis que son auteur, Rachel Anew, recevait le premier prix de 10.000 €.

Pour dénoncer le caractère raciste et populiste de cette initiative, deux canards sauavges, l’anartiste Paul Gonze et l’avocat Johan De Poorter ont présenté trois œuvres volontairement provocantes :
- Les plaques de rue des wamands et des flallons intégrée à Jette en 2007
- L’origine du Monde de Courbet colorisée en noir et rouge avec une ligne de faille jaune reliant son nombril à son pubis où une étoile à cinq branches remplaçait le clitoris.
- Un jugement condamnant, dans les deux langues nationales, française et flamande les membres du jury à l'immortalité pour bêtises culturelles.
Le hasard (?) à voulu que ce soit Dirk Snauwaert, directeur du Wiels, Katelijne X, coordinatrice du concours pour Canvas, et un distingué collectionneur anversois qui aient à les apprécier. Cependant, alors qu’aucun de ces spécialistes ne devait ignorer que l’art, déjà avant Dada et bien après Fluxus, pouvait être contestataire, ils ont refusé d’émettre un quelconque jugement circonstancié et ont été jusqu’à jeter à terre les documents qui leur était donné en souvenir de l’opération. Il est vrai que Paul Gonze, exécutant la sentence du jugement, avait tiré sur eux au révolver et que Johan De Poorter les avait tirés en photos… Mais de là à refuser de partager avec ces anartistes la tarte au chocolat mou - infamous belgica mousse - qu’il leur était offerte en gage de paix… Il y a de quoi rêver !